Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes humeurs à moi
Archives
Newsletter
14 juillet 2008

Trigun, de Satoshi Nishimura (d'après un manga de Yasuhiro Nightow)

trigun_2Nous voici sur une planète lointaine et plutôt désertique, brûlée par deux gros soleils le jour, éclairée par plusieurs lunes la nuit. Là s'étendent de petites villes digne du Far-West. Sur cette planète, cohabitent des éléments du passé (on retrouve le monde du western), du présent (on croise des voitures) et d'un futur à la Star Wars (on trouve de gigantesques trains à vapeur, qui volent ; on aperçoit des montures aux allures de tamanoirs géants...).

C'est dans cet univers que se promène Vash, the Stampede, alias le Typhon Humanoïde, un puissant bandit recherché pour avoir détruit une ville entière. Sa tête est mise à prix pour la coquette somme de 60 milliards de double-dollars...

Et nous voilà partis pour 26 épisodes de 25 minutes chacun.

Même si, parfois, l'animation est un peu légère (on est loin, à certains moments, des 24 images secondes), il faut avouer que cet animé est un véritable régal. Notons d'abord (et c'est suffisamment rare pour être souligné) l'excellente bande-son, avec sa guitare blues, jouée avec un bottleneck, qui renforce l'aspect étasuniens de la chose. La musique est un régal. On est loin de la vilaine chanson japonaise fripée et pénible. (j'ouvre une parenthèse : à propos de superbe bande-son, je ne serai que trop vous recommander celle de l'animé génial Coboy-Bebop, complètementvash_the_stampede jazzy).

Le plaisir vient aussi d'un certain côté Sergio Leone, puisque, là encore, on reprend tous les codes du far-west, pour mieux les parodier et/ou les pervertir. Outre le fait que le grand manteau rouge de Vash n'est pas sans rappeler les cache-poussières de Il était une fois dans l'Ouest, on est loin de tout réalisme. Vash peut éviter des rafales de mitraillette sans trop d'efforts, les armes sont souvent démesurément grandes et lourdes (il faut voir la facilité déconcertante avec laquelle Milly Thompson, l'une des héroïnes, tient son énorme mitrailleuse à l'épaule) et les duels ou les scènes de batailles ressemblent souvent à des ballets ou à des chorégraphies.

Comme nous sommes dans le futur, on retrouve aussi tout un univers à la Mad Max, de George Miller, avec des villes asséchées où l'eau est un bien très précieux, et où les guerriers sont des punks immenses, ou des créatures à la Jérôme Bosch...

Mais Trigun n'est pas, loin de là, dénué d'humour. Vash adore succomber aux charmes des jolies filles, qui ont des décolletés toujours plongeants et généreux, et sait se comporter comme un véritable sale gosse, qui adore se goinfrer de cookies, de beignets et de sandwichs.

Enfin, il faut noter l'intérêt croissant du scénario. Si les premiers épisodes sont légers et sympathiques, on avance, peu à peu, vers une épaisseur psychologique des personnages, et l'histoire devient plus dense et réellement passionnante.

Allez, pour finir de vous convaincre, voici un petit cross-over, trouvé sur le net, et dessiné par un internaute anonyme (si vous le connaissez, saluez-le de ma part !), que j'ai trouvé fort sympathique (le dessin, pas l'internaute ! Je vous ai dit que je ne le connaissais pas... Il faut tout vous répéter !)...

calvin_trigun

Publicité
Commentaires
Mes humeurs à moi
Publicité
Publicité