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14 octobre 2006

Assaut, de John Carpenter

assautComme je ne suis pas un mauvais cheval, suite à la critique de David, sur "Ils", je me suis regardé l'autre soir Assaut de Big John.

L'histoire tient en quelques lignes : un lieutenant de police doit rester dans un commissariat qui va être fermé, puisqu'on l'a déménagé. Il est là pour superviser les derniers préparatifs. Avec lui, deux secrétaires, et un autre policier. Parallèlement à cela, trois condamnés à mort sont transférés et, suite à la maladie de l'un d'entre eux, vont devoir s'arrêter dans ce même commissariat. Et, toujours parallèlement à cela, la fille d'un honnète père de famille se fait tuer, et le père poursuit les assassins, en tue un, puis se réfugie dans le commissariat.

A la tombée de la nuit, l'endroit est assiégé par de mystérieux assaillants.

Malgré certains aspects un rien kitsch, quelques dialogues un peu dépassés, une musique parfois légère (mais, ça, chez Carpenter, c'est presqu'une marque de fabrique, puisqu'il les compose lui-même, ses musiques) et une ou deux scènes approximatives, force est de reconnaître la réussite de l'ensemble. "Assaut" est le deuxième film de Carpenter, et déjà on reconnaît sa griffe : il aime la série B, la débrouillardise, n'accepte aucune concession et l'assume.

On s'amuse alors à reconnaître les influences de John, à savoir principalement "Rio Bravo" de Hawks et "La nuit des morts-vivants" de Romero.

Film politiquement incorrect (une petite fille tuée face caméra, un héros noir, un autre condamné à mort pour meurtre...), "Assaut" dénonce toute la montée d'une nouvelle forme de violence urbaine à Los Angelès, et aux États-Unis. Véritable film d'angoisse (on ne connaît à aucun moment les véritables motivations des assaillants), "Assaut" est aussi une oeuvre d'anticipation, dans laquelle les Princes qui nous gouvernent feraient bien de venir tirer quelques leçons...

Alors, j'avoue... "Ils" n'allait pas si loin...

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