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22 mars 2010

Deux concerts sinon rien...

Vendredi soir, au Poste à Galène, à Marseille. Petite salle, de 150 personnes à la louche. Superbe acoustique, bière sympathique, tout va bien. Je suis là pour Fink, groupe anglais génial et généreux, que j'avais vu l'année dernière du côté de Arles, au Cargo de nuit (une salle sympathique en diable soit dit en passant).
L'atmosphère est joyeuse. Le public se partage en deux : les inconditionnels, et les amis des inconditionnels qui ont été convaincus par les inconditionnels.
Musique d'ambiance dans la salle, il est neuf heures. Un détour par le vestiaire, pour déposer mon cuir (faut pas déconner, il faut tout de même un peu de contenance en concert ! Hors de question de suer comme un boeuf, avant d'avoir entonné le moindre petit pas de danse... Et dieu sait qu'ils sont mignons mes ptits pas de danse !).
Fink a été royal, tout simplement !
Ancien DJ, à ce que j'ai cru comprendre, le ptit gars (de son vrai nom Fin Greenall) accompagné par un très bon bassiste et un batteur non moins excellent, a su être généreux en diable et s'est donné à fond à la salle qui le lui a bien rendu.
Car ce n'est pas souvent qu'on a droit à un vrai rappel au bout de deux heures de concert, le genre de rappel où la salle se rallume, où la musique d'ambiance reprend ses droits, où des gens partent et où, malgré tout des affinionados restent et applaudissent. On a été récompensé par un morceau du début, repris joyeusement par un groupe, le sourire jusqu'aux oreilles.
A découvrir d'urgence donc, si vous avez échappé à ce groupe pop-folk fabuleux.

Mais il ne faudrait pas oublier la superbe première partie du set, avec l'éblouissant et tout modeste Ben Howard. Guitariste surdoué, ce jeune song writer, a su enthousiasmer les marseillais, et le niçois que je suis. Seul sur scène, il joue de la guitare à plat, la manipulant comme un instrument indien et s'en sert aussi comme d'un instrument de percussion. On aurait pu facilement tomber dans le piège du technicien virtuose, incapable de mettre du sentiment dans ce qu'il fait. Mais c'est tout le contraire... Lorsqu'on ferme les yeux, on oublie l'aspect technique, et on croirait presque que le chanteur a des acolytes sur scène. Voix chaude, musique superbe. Une belle découverte, donc. Et une soirée vraiment extraordinaire, qui me fait prendre conscience que j'ai bien fait de virer la télé de mon domicile, au profit des sorties...

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