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6 mars 2010

De l'art de transpirer un zeste...

spartacus"Dis-moi Joey, tu aimes les films de gladiateurs ?"
Cette réplique fameuse, extraite de "y a-t-il un pilote dans l'avion ?", aurait pu être la phrase introductive de cette nouvelle série, qui vient de débarquer sur le petit écran.
Alors si, à l'instar de Joey, vous répondez oui, précipitez-vous sur la bestiole.
En deux mots, c'est l'histoire d'un Thrace (ne disait-on pas dans X-Files "nothing disapears without a Thrace ?"... Non, pardon...) qui combat auprès des romains afin d'exterminer des ennemis communs. Mais comme le romain est un gros fourbe, le dit Thrace et sa donzelle se retrouvent capturés, et vendus comme esclaves. Et le Thrace devient un gladiateur...

Dans un shaker, mélangez la géniale série de HBO Rome et 300 de Zack Snyder, ajoutez-y un doigt (non, on se calme, là !) de Gladiator, de Ridley Scott, et vous obtiendrez Spartacus, la série, entre autre produite par Sam Evil Dead Raimi.

Est-ce à dire que cette série n'est qu'un gros pompage ? Non, pas vraiment... Bien sûr, on reconnaît les bastons à la 300 (et que je m'envole au ralenti, et que je te tranche la gorge en répandant des hectolitres de sang) et les intrigues à la Rome (le riche romain aime les intrigues autour du pouvoir, et la romaine aime sourire de manière calculatrice...). Mais, bon, Spartacus est un doux plaisir coupable, avec son accumulation de scènes crypto-gays (qui chantera les louanges de ces hommes en slip ou tout nus, le corps oint d'huile ?), de bastons à même le sable, de coups de fouet et d'érotisme à tout va.

Et peu importe les nombreuses invraisemblances ou approximations, en commençant par le fait même que tout le monde parle anglais, et que tout le monde se comprenne... On excusera aussi les multiples injures (qui vont du fuck au Jupiter's cock, 75 fois par épisode) ou même le décor qui fait tout de même très décor (l'intérieur des maisons par exemple) et les images de synthèse qui font souvent très images de synthèse ou bien encore la nécessité de coller des femmes à poils dans tous les coins, qui ne sont là que pour montrer leur généreuse poitrine...

Spartacus n'est pas, loin de là, la série du siècle. Elle reste de bonne tenue, distrayante comme un bon jeu vidéo bien bourrin, délicieuse comme une grosse portion de frites faites à la maison. On a beau se sentir un peu gras et coupable dès qu'on l'a ingurgitée, il n'en demeure pas moins qu'on aime tout de même bien ça...



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