15 juillet 2007
Destructuration
Je me heurte à tes empreintes sur les murs de mes silences
Tout est devenu gigantesque
Tu es l'ancre qui, à chaque heure, coule sur mes épidermes
Tu es l'encre qui me relit aux mondes
Je n'ai de toi que mes images
Mon esprit soudain bourdonne et s'amoindrit
S'atrophie,
Je ne sais où tourner mes paupières, j'ignore où tu es
Nos meubles s'engourdissent, nos rythmes s'effondrent,
Les langages m'indiffèrent,
Le tien est absent.
Tenir un peu plus tout au long des horloges qui, cruelles, se sont tues.
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