Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mes humeurs à moi
Archives
Newsletter
6 novembre 2006

Que sont-ils devenus ?

Il est des gens qui ont bercé notre enfance et notre adolescence. Je ne parle pas de nos géniteurs, ou encore de notre famille. Non. Je parle de ces gens que nous connaissions tant, et qui ne nous connaissaient pas. Qui ne soupçonnaient même pas notre existence.

Chaque jour, ces gens peuplaient la petite lucarne bleutée de notre poste de télévision, et c'était un peu la fête, à chaque fois. On pensait, à l'époque, qu'ils étaient éternels et qu'on les verraient toujours, toute notre vie, qui, d'ailleurs, nous semblait éternelle également.

Et puis, ces gens de la télévision d'un autre temps, la télé de papa, diront certains, ont fini par tirer leur révérence, et nous, ingrats que nous sommes, nous les avons oubliés, et même, oserai-je le dire, nous les avons zappés.

Pourtant, ces gens nous ont faits vibrer, ils nous ont émus, ils nous ont touchés, ils nous ont aimés. Oui, car, ils nous aimaient, tous, en bloc, en majorité. Ils n'étaient pas pingres, ces gens, ils voulaient partager leur savoir, leur connaissance du monde, leur amour du prochain. C'étaient ça, les gens de la télévision de l'époque.

Et ce que je dis s'appliquait deux fois plus pour ces immenses journalistes qu'étaient les présentateurs de journaux télévisés. Une dévotion comme on n'en fait plus, une déontologie à faire pâlir d'envie Gandhi ou Mandela.

Roger Gicquel était de ceux-là. Tout le monde l'avait gommé de son cerveau (même vous, ô lecteur ignoble de mon modeste blogue). Et pourtant... Roger... C'était... Le coeur... Voilà, oui... Le coeur... Et la grandeur d'âme, aussi. Et tandis que vous l'oubliâtes, au profit de je ne sais quelle émission de télé-réalité, Roger trimait. Il nous revient aujourd'hui dans un immense remake d'un film de George Roméro.

Imaginez... Un soleil se couche sur l'océan. C'est le crépuscule (logique, non ?). Et là, face à vous, tandis qu'une voix prononce "Si la vie n'a pas de prix... La mort en a un... Autant qu'il soit le plus juste", Roger apparaît... Et ça donne ça :

Gicquel

On me signale à l'instant qu'il s'agit d'une campagne de publicité... Bin merde alors... Moi qui croyait que Roger avait été maquillé en mort-vivant... Bin, j'ai été bien bluffé... On ne m'y reprendra plus, tiens... Mais, bon, en tout cas, je trouve cette statue de cire hyper ressemblante...

Publicité
Commentaires
Mes humeurs à moi
Publicité
Publicité