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31 mai 2006

Cannes, scène 2. Visite du site.

Cannes, en apparence, c'est une sélection officielle, avec une grosse palme d'or à la clef, quelques gros hôtel, des cocktails à gogo et un tapis rouge, avec un défilé de stars à la clef.

Les sélections parallèles

Pas faux, mais ça, c'est la vitrine. Cannes, c'est aussi une flopée de sélections parallèles, qui regroupent un paquet de bons films à déguster : outre les 20 films en compétition officielle, on trouvait à Cannes 17 films hors compétition (dont le molasse Da Vinci Machin et le X-Men 3 qui contient 72 personnages principaux !), 24 films dans la sélection Un Certain Regard, 10 courts métrages en compétition officielle, près de 30 films dans la Quinzaine des Réalisateurs (dont des courts métrages), près de 10 films dans la Semaine  de la Critique Internationale, 7 films en compétition pour Ecran Junior, et là bien sûr, je ne compte pas toutes les projections de rétrospectives, les films projetés dans le cadre du Village international (une quinzaine de films), le Cinéma de la plage (des films projetés en plein air, sur une plage de la Croisette).

Sous le Palais, l'étalage

Mais Cannes, c'est aussi et surtout un immense marché au film, dans lesquels producteurs et distributeurs viennent faire leur marché. Sous le fameux bunker, on négocie sec. Ici, tous les pays sont représentés, dans des petits stands, montés sur des milliers de mètres carrés. On entre dans une zone incroyable : celle du libéralisme cinématographique. On est loin de l'art. Ici, tout se vend, se négocie, se traite, s'exporte... Les films se comptent ici par milliers, par dizaines de milliers. Et la moindre bonne idée engendre une quantité de films. En ce moment, la tendance, c'est l'horreur et le policier... Et tout au long des allées, on s'amuse à reconnaître les films pastichés...

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Heureusement, au delà de ces productions mercantiles, restent des zones assez délirantes, comme, par exemple, les Indépendants Etats-Uniens de chez Troma ! Chez Troma, on fait du film bien Z, bien crado, bien assumé, du gore qui tâche... (Observez l'affiche : poultrygeist, qu'on peut traduire par la Volaille poltergeist... ça ne s'invente pas !)

troma

Par ici la sortie !

Et lorsque la journée s'achève, on est un peu sonné par ces heures pleine de bruits et de ciné. Petit pincement au coeur. Parce que toute cette agitation a quelque chose de grisant et de délicieux. Et on a hâte d'être déjà le lendemain, juste pour reprendre sa dose... Alors, avant de quitter Cannes pour la soirée, on lève la tête, et on découvre l'affiche d'un superbe court métrage qu'il ne faut absolument pas louper (et qui semble promis à une belle carrière ! ça parle d'art et de beauté, malgré ce que l'affiche pourrait laisser entendre !).

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